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Repères chronologiques

1920

Janvier : Arrivée de Benjamin Péret à Paris.

Envoi d’André Breton à Benjamin Péret dans l’édition originale de Les Champs Magnétiques, 1920 : « À Benjamin Péret l’oiseau de vers luisants. André Breton »
Envoi d’André Breton à Benjamin Péret dans l’édition originale de Les Champs Magnétiques, 1920 : « À Benjamin Péret l’oiseau de vers luisants. André Breton »

1921

13 mai : Mise en accusation et jugement de Maurice Barrès par Dada. Benjamin Péret provoque un scandale dans le rôle du soldat inconnu, témoin à charge, en capote de soldat français, répondant en allemand et évoluant sur la scène au pas de l’oie.

Juillet : Benjamin Péret, Le Passager du transatlantique, Paris, Au Sans Pareil, « collection Dada » avec quatre bois de Jean Arp.

Envoi d’André Breton à Benjamin Péret dans l’édition originale de Mont de Piété, 1919 : « Du reste, ce que promettait sa physionomie, son esprit le tenait et au-delà. André Breton, 27 juin 1921. »
Envoi d’André Breton à Benjamin Péret dans l’édition originale de Mont de Piété, 1919 : « Du reste, ce que promettait sa physionomie, son esprit le tenait et au-delà. André Breton, 27 juin 1921. »

1922

1er mars : Premier numéro de la nouvelle série de la revue Littérature dirigée par Breton.

25 septembre : Début des expériences des sommeils hypnotiques avec Crevel, Desnos et Péret.

1924

15 octobre : André Breton, Manifeste du surréalisme accompagné de Poisson soluble, Éditions du Sagittaire, chez Simon Kra. Envoi de l’auteur : « À Benjamin Péret /La légende des minutes ».

1er décembre : Parution du n° 1 de La Révolution surréaliste, dirigée par Pierre Naville et Benjamin Péret.

Envoi de Benjamin Péret à André Breton dans l’édition originale de Dormir dormir dans les pierres, 1927 : «  À André Breton, une lance d’orage frappe le monde gelé et les insectes du poète se tordent les bras devant les miroirs qui tremblent comme des aveugles. Mais je suis là pour te dire bonjour. Benjamin Péret »
Envoi de Benjamin Péret à André Breton dans l’édition originale de Dormir dormir dans les pierres, 1927 : «  À André Breton, une lance d’orage frappe le monde gelé et les insectes du poète se tordent les bras devant les miroirs qui tremblent comme des aveugles. Mais je suis là pour te dire bonjour. Benjamin Péret »

1928

10 avril : Benjamin Péret, Le Grand jeu, Éditions Gallimard. Envoi de Péret :

« À André Breton qui est à la hauteur de toutes les situations, mais tellement au-dessus du poème suivant : Noir comme un chat qui tombe par la fenêtre/ le réséda roule sur les pentes/ et ramasse de-ci de-là/ quelques avalanches/ des tas de corvées assommantes au sommet des arbres/ et LE fils aîné du mobilier national/ qui devint GRAND comme le serpent de mer/ au moment où il tomba/ dans un JEU de quilles./ À toi avec l’affection que tu sais ».

Envoi d’André Breton à Benjamin Péret dans Nadja, 1928 : « À Benjamin Péret dont l’émotion est ma règle la présence mon criterium la vie dramatique obscure inorientable saisissante folle ma raison d’être, un grand désir : que mon esprit et mon cœur soient faits pour lui aussi vrai que son esprit et son cœur sont faits pour moi. André Breton »
Envoi d’André Breton à Benjamin Péret dans Nadja, 1928 : « À Benjamin Péret dont l’émotion est ma règle la présence mon criterium la vie dramatique obscure inorientable saisissante folle ma raison d’être, un grand désir : que mon esprit et mon cœur soient faits pour lui aussi vrai que son esprit et son cœur sont faits pour moi. André Breton »
Envoi de Benjamin Péret à André Breton dans l’édition originale de Le Grand Jeu, 1928 : « À André Breton, qui est à la hauteur de toutes les situations, mais tellement au-dessus du poème suivant : Noir comme un chat qui tombe par la fenêtre le réséda roule sur les pentes et ramasse de-ci de-là quelques avalanches des tas de corvées assommantes au sommet des arbres et LE fils aîné du mobilier national qui devint GRAND comme le serpent de mer au moment où il tomba dans un JEU de quilles. À toi avec l’affection que tu sais,
Benjamin Péret »
Envoi de Benjamin Péret à André Breton dans l’édition originale de Le Grand Jeu, 1928 : « À André Breton, qui est à la hauteur de toutes les situations, mais tellement au-dessus du poème suivant : Noir comme un chat qui tombe par la fenêtre le réséda roule sur les pentes et ramasse de-ci de-là quelques avalanches des tas de corvées assommantes au sommet des arbres et LE fils aîné du mobilier national qui devint GRAND comme le serpent de mer au moment où il tomba dans un JEU de quilles. À toi avec l’affection que tu sais, Benjamin Péret »

25 mai : Parution de Nadja de Breton, Éditions Gallimard. Envoi :

« À Benjamin Péret/ dont l’émotion est ma règle/ la présence mon critérium/ la vie dramatique obscure inorientable/ saisissante folle ma raison d’être/ un grand désir/ que mon esprit et mon cœur soient faits pour lui/aussi vrai que son esprit et son cœur/sont faits pour moi ».

Benjamin Péret, ...Et les seins mouraient..., Marseille, Les Cahiers du sud, 1929. Édition originale ornée d'un frontispice par Miró, envoi de Benjamin Péret à André Breton, Collections Benjamin Péret, Bibliothèque municipale de Nantes : « À André Breton qui me manque de plus en plus. Sans compter l’énorme affection que j’ai pour lui. Benjamin Péret, 19 avril 1929 »
Benjamin Péret, ...Et les seins mouraient..., Marseille, Les Cahiers du sud, 1929. Édition originale ornée d'un frontispice par Miró, envoi de Benjamin Péret à André Breton, Collections Benjamin Péret, Bibliothèque municipale de Nantes : « À André Breton qui me manque de plus en plus. Sans compter l’énorme affection que j’ai pour lui. Benjamin Péret, 19 avril 1929 »

1930

25 juin : André Breton, Second manifeste du surréalisme, Paris, Éditions Kra avec un frontispice de Dalí. Envoi de Breton :

« À mon très cher, à mon grand ami Benjamin Péret, à celui dont je ne puis jamais me passer, s’il n’est plus là rien ne m’intéresse de la même manière, ceux qui ne l’auront pas vu n’auront rien vu et ne m’auront pas vu… »

1934

29 mai : Rencontre d’André Breton et Jacqueline Lamba au café de la place Blanche.

Envoi d’André Breton à Benjamin Péret dans l’édition originale d’André Breton, Qu’est-ce que le surréalisme ?, Bruxelles, éditeur René Henriquez, 1934 : « Qu’est-ce que le surréalisme ? C’est la beauté de Benjamin Péret écoutant prononcer les mots de famille, de religion et de patrie. André Breton »
Envoi d’André Breton à Benjamin Péret dans l’édition originale d’André Breton, Qu’est-ce que le surréalisme ?, Bruxelles, éditeur René Henriquez, 1934 : « Qu’est-ce que le surréalisme ? C’est la beauté de Benjamin Péret écoutant prononcer les mots de famille, de religion et de patrie. André Breton »

1935

27 mars : À l’invitation de Nezval et du groupe surréaliste tchèque, Breton, accompagné de Jacqueline Lamba, de Paul et de Nusch Éluard et du peintre Joseph Sima, partent pour Prague où ils séjourneront jusqu’au 27 avril. Les conférences de Breton rencontrent un vif succès et une large audience. Breton écrit à Péret : « Ici, on nous a fait une réception triomphale… » (carte postale d’André Breton à Benjamin Péret du 30 mars 1935).

4 mai : André et Jacqueline Lamba, accompagnés de Benjamin Péret, débarquent à Santa Cruz de Tenerife invités par la revue Gaceta de Arte dans le but d’organiser une exposition surréaliste inaugurée le 11 mai. Jusqu’à la date de leur départ le 27 mai, Breton et Péret prononcent plusieurs conférences.

1936

30 juin : Benjamin Péret, Je Sublime, Éditions surréalistes. Les exemplaires de luxe comprennent quatre frottages originaux de Max Ernst. Le 2 août Péret rédige un envoi : 

« À André Breton/ Le fer forgé qu’on distille/ dans des bouteilles de sang/ Son ami de toujours ».

Début août : Arrivée de Benjamin Péret en Espagne comme délégué du POI. Rencontre avec Remedios Varo.

3 septembre : André Breton prononce le discours « La vérité sur le procès de Moscou » au meeting parisien organisé par le POI devant 2500 personnes.

1938

25 juillet : Rédaction finale du Manifeste pour un art révolutionnaire indépendant par André Breton et Léon Trotski. Pour des raisons tactiques, le nom de Diego Rivera figure en bas du manifeste.

1941

15 mars : Arrivée de Benjamin Péret et Remedios Varo à Marseille.

25 mars : André Breton, Jacqueline Lamba et Aube Breton embarquent sur le Capitaine-Paul-Lemerle pour les États-Unis.

14 décembre : Péret et Remedios Varo arrivent au Mexique.

1942

24 Juin : Péret écrit à Breton : « Je veux essayer de faire une sorte d’anthologie des mythes, légendes et contes populaires d’Amérique latine du point de vue du merveilleux. »

10 décembre : Breton prononce à l’Université de Yale (New Haven, Connecticut) une conférence intitulée « Situation du surréalisme entre les deux guerres ».

1943

Fin mars : Publication dans le n° 2-3 de la revue VVV de la conférence « Situation du surréalisme entre les deux guerres » illustrée par Max Ernst, et des dessins du « Jeu de Marseille » qui seront ensuite exposés au MOMA.

Fin juin : La parole est à Péret, publication de l’introduction provisoire de Péret à sa future Anthologie des mythes, légendes et contes d’Amérique à laquelle il continue de travailler. La plaquette est précédée d’un liminaire daté du 28 mai à New York qui rend hommage à Benjamin Péret « esprit d’une liberté inaltérable, que n’a cessé de cautionner une vie singulièrement pure de concession. » Suivent parmi les signatures celles d’André Breton, Marcel Duchamp, Charles Duits, Max Ernst, Matta, Yves Tanguy.

1945

Février : Péret achève le manuscrit du Déshonneur des poètes. L’ouvrage porte une fausse indication : « Mexico. Poésie et Révolution ». En réalité, il sera édité par K éditeur à Paris par les soins d’Alain Gheerbrant.

30 juillet : Breton épouse Elisa Claro à Reno (Nevada).

1948

18 février : Benjamin Péret quitte le Mexique seul, séparé de Remedios Varo.

Mai : Péret est de retour en France. Breton lui dédicace son livre Arcane 17 enté d’ajours : 

« À mon meilleur ami/ à Benjamin Péret/ sans jamais pouvoir assez/ fêter son retour/ et notre rencontre toujours nouvelle/ à perte de vue/ André. »

1949

23 mars – 23 avril : Exposition Jean-Paul Riopelle « À la Dragonne », la galerie de Nina Dausset. Le catalogue publie un texte : « Aparté » dialogue entre Elisa Claro, André Breton et Benjamin Péret, rédigé en février.

15 – 23 juillet : Séjour pendant l’été de Breton et Péret à l’île de Sein. Benjamin Péret rédige le poème « Toute une vie » en hommage à André Breton et célébrant leur longue amitié. Il sera publié dans le livre présenté par Marc Eigeldinger : André Breton. Essais et témoignages, À la Baconnière, Neuchâtel, 1949.

Envoi de Benjamin Péret à André Breton dans l’édition originale de Dernier malheur dernière chance : « À André Breton, Au printemps comme à l’automne, par tous les temps, le vol d’oiseaux de mer te rappelleront que je suis ton ami. Benjamin Péret, 18 mai 1949 »
Envoi de Benjamin Péret à André Breton dans l’édition originale de Dernier malheur dernière chance : « À André Breton, Au printemps comme à l’automne, par tous les temps, le vol d’oiseaux de mer te rappelleront que je suis ton ami. Benjamin Péret, 18 mai 1949 »

1950

Mars : André Breton et Benjamin Péret publient « Le calendrier du tour du monde des inventions tolérables » dans « L’Almanach surréaliste du demi-siècle », La Nef, n°63-64, aux Éditions du Sagittaire.

24 avril : André Breton réédite l’Anthologie de l’humour noir avec une notice consacrée à Benjamin Péret et rédige un envoi : 

« À Benjamin Péret. D’une lumière qui, jour par jour, 30 ans durant, m’a embelli la vie. »

1951

17 mars : André Breton et Benjamin Péret publient « Si le surréalisme était maître de Paris » dans Le Figaro littéraire en réponse à un référendum du journal sur le rôle des statues dans la ville.

Mai – juin : André Breton et Elisa Claro aménagent la maison qu’ils ont acquise à Saint-Cirq-Lapopie. Ils y accueillent Benjamin Péret dès le 27 août.

28 décembre – 8 février 1952 : André Breton et Benjamin Péret publient « La vie imagée de Pablo Picasso » avec des dessins de Paul Braig dans les n° 345 à 389 de la revue Arts.

Envoi de Benjamin Péret à André Breton dans l’édition originale de l’Anthologie de l’amour sublime, 1952 : « À André Breton qui est plus responsable que moi de cet ouvrage. Son ami de toujours, Benjamin Péret »
Envoi de Benjamin Péret à André Breton dans l’édition originale de l’Anthologie de l’amour sublime, 1952 : « À André Breton qui est plus responsable que moi de cet ouvrage. Son ami de toujours, Benjamin Péret »

1953

Mai : Ouverture de l’exposition « Toyen » à la galerie À l’Étoile scellée. André Breton, Jindřich Heisler et Benjamin Péret signent le livre Toyen aux Éditions Sokolova.

29 juillet : À Saint-Cirq-Lapopie André Breton et Benjamin Péret inventent le jeu de L’un dans l’autre.

Envoi de Benjamin Péret à André Breton dans l’édition originale du Livre de Chilám Balám de Chumayel, 1955, Collections Benjamin Péret, Ville de Nantes, Bibliothèque municipale : « À André Breton au milieu des ruines Mayas son ami de toujours »
Envoi de Benjamin Péret à André Breton dans l’édition originale du Livre de Chilám Balám de Chumayel, 1955, Collections Benjamin Péret, Ville de Nantes, Bibliothèque municipale : « À André Breton au milieu des ruines Mayas son ami de toujours »

1957

2 janvier : Réponse d’André Breton à l’enquête lancée par la revue Arts « L’Amour sublime est-il unique ? » à la suite de la parution de l’Anthologie de l’amour sublime de Benjamin Péret (Albin Michel, 30 octobre 1956).

1er août : Benjamin Péret, Le Gigot sa vie et son œuvre, Paris, Le Terrain vague. Avec une pointe-sèche de Toyen.

11 août au 4 septembre : Séjour à Ouessant de Breton et Péret en compagnie de Charles Estienne, Gérard Legrand, Elie-Charles Flamand et Toyen.

1959

18 septembre : Benjamin Péret meurt de complications cardio-vasculaires à l’hôpital Boucicaut à Paris.

24 septembre : Obsèques de Benjamin Péret au cimetière des Batignolles. Sur sa tombe, une plaque de granit gravée en rouge :

benjamin pÉret 
1899-1959
je ne mange pas
de ce pain-là

1963

30 mai : Fondation de l’Association des amis de Benjamin Péret à l’initiative d’André Breton.

Sommaire de l'exposition